L’entretien des canaux : indispensable au bon écoulement des eaux

 

Le canal principal, les canaux secondaires et les filioles doivent être entretenus régulièrement pour assurer un bon écoulement des eaux. En effet, la végétation se développant à l’intérieur et à proximité des canaux peut perturber le bon écoulement de l’eau, diminuer la section des réseaux ou encore entraver l’accès du personnel aux ouvrages.

L’entretien de l’ensemble du réseau gravitaire est quotidiennement effectué par près de 15 agents de terrain (brigadiers et gardes canaux). Cette mission constitue l’essentiel de leur temps de travail pendant la saison d’irrigation.

Pour assurer cet entretien des canaux, les techniques mécaniques sont privilégiées dans la mesure du possible. L'entretien mécanique s'effectue à l'aide de matériel adapté : débrousailleuses, faux, épareuses, ...

Si le canal principal et les canaux secondaires sont entretenus uniquement de façon mécanique, les filioles (canaux tertiaires) en fonction des contextes propres à chacune, peuvent faire l’objet de traitement chimique pour le désherbage des filioles et de leurs abords.



Les travaux de densifications aujourd'hui

Chaque année l'ASA réalise au minimum un projet de densification sur son résau sous pression.

Ces opérations de densifications de réseau sont inscrites dans les démarches "Contrat de Canal". La démarche de Contrat de Canal, dans laquelle l'ASA s’est lancée depuis 2005, se concrétise par la mise en œuvre d’un programme établi pour 6 ans (1er contrat de canal 2012-2017 - 2ème contrat de canal 2022-2027). Les actions de densification de réseaux concernaient font partie du "VOLET 1 - DEVELOPPEMENT ET PERENNISATION DU RESEAU D'IRRIGATION".
Pour plus d'information sur le contrat de canal en cours de rélaisation, cliquez sur le lien suivant :  

Pourquoi une densification du réseau d’irrigation ?

 Face aux sècheresses successives et de plus en plus fréquentes des dernières années, il existe, dans notre département, une très forte demande d’accès à l’eau brute du canal. Cette demande se retrouve tant sur les secteurs purement agricoles, pour l’arrosage des cultures et ainsi contribuer à la pérennité des exploitations agricoles ; que sur les secteurs urbains ou périurbains, pour que les particuliers puissent substituer l’eau potable (arrosage des jardins, lavage des voitures, remplissage des piscines, …) par l’eau brute du canal, moins chère et non traitées, donc environnementalement préférable d’utilisation.
C’est en réponse à cette demande que les extensions du réseau sous pression du canal de Carpentras ont suivi les demandes des territoires agricoles et ont permis d’amener de l’eau sur les secteurs déficitaires.

Historique des densifications sur le territoire de l’ASA depuis 1970

 Les progrès technologiques en matière d’irrigation dès les années 70, ont offert la possibilité d’irriguer sous pression. Les premières extensions ont donc commencé dès 1975 sur le secteur des Coteaux de la Nesque et dès 1985 sur les Terrasses du Ventoux.  De nouveaux territoires, pour la plupart en pénuries, ont ainsi pu bénéficier d’un accès à l’eau d’irrigation transitant dans le Canal de Carpentras.
Le réseau des Coteaux de la Nesque dessert aujourd’hui les communes de Pernes-Les-Fontaines, Saint Didier, Mazan, Malemort du Comtat et Venasque, soit 1 250 ha.
Le réseau des Terrasses du Ventoux dessert 1 800 ha et s’étend sur les communes de Carpentras, Mazan, Mormoiron, Villes sur Auzon, Blauvac, Méthamis, Flassan, Aubignan, Caromb, Saint Hippolyte, Modène, Saint Pierre de Vassols, Crillon le Brave et Bedoin. 

Qu’est-ce qu’une densification du réseau d’irrigation ?

 La densification du réseau d’irrigation sous pression s’effectue sur la base d’un réseau déjà existant. L’opération consiste à mettre en place un linéaire de canalisations secondaires à partir d’une canalisation principale déjà en place. Cette canalisation secondaire s’étendra jusqu’aux parcelles des propriétaires qui souhaitent disposer de l’eau du canal de Carpentras. L’accès à l’eau au niveau des parcelles s’effectue par la mise en place de bornes d’irrigation équipées de compteurs volumétriques.