La régulation des flux

L’enjeu de la régulation est de satisfaire la demande en temps voulu en prélevant la juste quantité d’eau pour ne pas risquer un débordement du canal.

D'un point de vue quantitatif, il est nécessaire de prélever et de faire passer dans les ouvrages suffisamment d'eau pour alimenter tous les adhérents. A ce volume nécessaire à l'irrigation, il faut rajouter le volume dit "technique" qui sert de portance à l'eau effectivement disponible. Ce volume technique, correspondant à un débit supérieur à 2 m3/s au niveau de l'Union du canal Luberon-Sorgue-Ventoux, doit également permettre de maintenir un niveau d'eau assez haut dans le canal pour alimenter certaines prises en gravitaire.

Les écueils à éviter en terme de régulation consistent à ne pas prélever plus d'eau que nécessaire et à ne pas risquer un débordement sur les rives notamment en partie aval où le canal voit sa section diminuer.

D'un point de vue temporel, la régulation doit tenir compte du temps de réaction du canal. Elle dépend, en grande partie, de la capacité à anticiper les besoins, à prévoir les périodes d'arrosage, et à prévenir des événements pluvieux importants. Cette capacité, qui demande de l'expérience, reste à ce jour extrêmement dépendante des interventions humaines.

La régulation des flux s’effectue grâce à divers équipements présents sur le canal :

  • des sondes de mesure qui renseignent sur le débit et la hauteur d’eau ;
  • des vannes ;
  • des déversoirs et des décharges motorisées qui évacuent le surplus d’eau dans 7 cours d’eau lorsque le débit du canal est trop important.

Déversoirs